La préparation mentale en tant que stratégie de remédiation et de lutte contre l’échec scolaire (1)

Prévenir les ruptures scolaires et favoriser l’accueil des élèves. Améliorer la réussite des élèves et apporter des réponses plus efficaces à leurs dificultés. L’échec scolaire menant au décrochage n’est pas la résultante d’un manque de travail ou d’un désintérêt pour le savoir, mais résulte de difficultés à développer des activités réelles d’apprentissages. A partir de l’exploitation des résultats aux évaluations nationales issues du logiciel CASIMIR et de leurs mises en relation avec les difficultés scolaires ou comportementales, les élèves de sixièmes et de cinquièmes sont orientés vers un atelier d’aide personnalisée en relaxation et en préparation mentale. Le même processus est mis en place pour les autres niveaux de classe du collège à partir des bilans des conseils de classes et des demandes familiales suite aux réunions parents-professeurs. Imagedompaire.jpg Dans ce cadre les élèves sont informés des règles éthiques de l’intervention en préparation mentale et du travail qu’ils auront à effectuer chaque semaine. Les groupes sont formés de dix élèves maximum qui travaillent sur des thèmes précis définis par eux-même à partir des difficultés qu’ils éprouvent au quotidien (mieux s’endormir le soir, ne pas avoir de trou de mémoire en plein contrôle, apprendre à être plus concentré en cours…). Le programme de dix séances comprend des exercices de relaxation en tant que pré-requis à un travail de remédiation basé sur l’imagerie mentale et son utilisation en situation de difficulté scolaire, de stress ou d’échec (les techniques utilisées sont issues de la préparation mentale des sportifs de haut niveau et adaptées au milieu scolaire). Un bilan anonyme est réalisé par écrit. Un entretien collectif ou personnel permet aux l’élèves de formaliser plus précisément les apports de ce type d’apprentissage dans le cadre scolaire mais aussi dans l’évolution de leurs comportements. – Un diaporama présenté aux congrès de la SFPS – Société Française de Psychologie du Sport – (Dijon, 2006) complète cet écrit. – Consultez le bilan 2004/2005. – Consultez le bilan 2005/2006. – Ce qu’ils en disent. – Expérithèque

Documents joints