L’usage du document scientifique au Lycée (2)

Ce travail de recherche prolonge celui de l’année 2005/2006, et s’inscrit dans le cadre d’une recherche autour du document scientifique menée par le groupe OREST – IUFM de Lorraine. Le travail de l’équipe est régulièrement présenté et discuté au cours des réunions de travail de ce groupe de recherche (responsable E. Bolmont, MCF). En Maths, Physique-Chimie, SVT, des documents nombreux et variés sont introduits dans les classes, à priori porteurs d’informations et de questionnement. Nous souhaitons travailler sur l’usage qui en est fait par les élèves en maths, Physique et SVT, en classe de seconde et première S. L’équipe de Lunéville travaille à partir des questions suivantes : – Comment les élèves utilisent-ils réellement ces documents ? – Le contexte disciplinaire (maths, SVT, physique) modifie-t-il l’usage du document par les élèves ? – Quelles représentations sociales sont mobilisées par les élèves à partir de ces documents ? et comment interviennent-elles dans le travail qu’ils font sur leurs connaissances ? Les résultats de la première année nous ont permis de constater que des représentations sociales sont véhiculées par les documents introduits en classe par l’enseignant, et participent à la structuration des connaissances chez l’élève. Nous avons pour cela mis en oeuvre des méthodes de recherche utilisant la vidéo dans les classes, suivies de séances d’auto-confrontation des élèves à leur activité filmée. Leur travail sur les connaissances peut alors être reconstruit, et ce qui guide l’usage qu’ils font du document peut être analysé. Nous souhaitons poursuivre ce travail en améliorant notre méthodologie et en précisant notre travail sur la notion d’usage et de représentations sociales. Les étapes prévues : – Choisir les types de documents et les séances à filmer, – Filmer en classe l’activité des élèves autour du document. (décembre – janvier), – Choisir les extraits et mettre au point notre méthodologie de confrontation vidéo, – Confrontations vidéo filmées de petits groupes d’élèves, au moins deux groupes différents pour un même type de document. – Analyse et écriture. La méthode d’analyse qui permet de caractériser l’activité d’apprentissage démontre combien il est illusoire de vouloir reconstruire une démarche à partir d’un produit final. L’expérithèque Consultez la fiche informative. Consultez le bilan 2006/2007. Consultez le bilan 2005/2006.

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