Médiations textuelles à l’école élémentaire : 4 actions

L’action menée à Verdun avec des élèves de cycles 2 et 3 porte sur la recherche de solutions aux problèmes rencontrés lors de la lecture de textes longs et/ou difficiles. L’hypothèse posée ici est que l’insécurité textuelle rencontrée alors par les élèves nécessite l’apprentissage de compétences favorisant l’immersion et l’intervention du lecteur sur le texte au fil de la lecture, compétences du type annoter, surligner, relire, prendre des notes… Les élèves d’une classe de CE1 sont placés dans une situation de lecture individuelle et personnelle de textes narratifs. Chaque phase de lecture est accompagnée d’un recueil de traces des interactions entre le lecteur, le texte et l’auteur dans un carnet de lecteur. Le carnet de lecteur ainsi constitué a pour vocation de créer une première base de lecture personnelle de textes. Le travail mené avec les élèves se déroulera selon deux axes complémentaires : produire des traces scripturales diversifiées et intégrer le carnet de lecteur aux activités de classe et aux pratiques privées de lecture. Les élèves de CE1 sélectionnent des informations dans des textes documentaires en vue de produire un récit. Les relectures permettent de surligner de différentes couleurs ce que le lecteur savait déjà, ce qu’il vient d’apprendre, ce qu’il n’a pas compris. Lors d’une ultime relecture, les élèves relèvent les informations utiles à la production écrite. Au CM2, Les élèves ont à lire 1 roman historique qui fera l’objet d’échanges ultérieurs lors de cercles de lecture. Les élèves lisent leurs romans en renseignant des fiches cartonnées de couleur insérées dans le livre correspondant l’une à la consignation des nouvelles informations apprises, la seconde à ce qui n’est pas compris ou pose question, la dernière à ce qui a déplu. Dans l’action menée à Metz les interrogations initiales sont les suivantes : – Quels outils didactiques, quels procédés un lecteur met-il en oeuvre pour assurer sa compréhension d’un livre interactif ? – Quels sont les différents termes utilisés dans le domaine de la lecture interactive ? – Quels sont les nouveaux repères de lecture qu’engendre la lecture interactive ? – Comment améliorer la lecture grâce à l’outil informatique ? Afin de répondre à ces questions, nous nous proposons de travailler selon le schéma suivant : – Analyse de quelques livres interactifs. – Observation de comportements de lecteurs de CM1 face à un livre interactif : a) médiations objectales : mise en place et validation d’une typologie de lecteurs de livres interactifs. b) médiations textuelles : compréhension fine, recherche d’informations, repérages dans le livre, abandon/reprise, déplacements dans le texte, utilisation/réinvestissement des médiations objectales, correspondances entre le texte et les illustrations, interactives ou non. Notre action doit se dérouler en deux temps : un temps d’analyse des outils existants (livres interactifs) et d’identification des problématiques avec la mise en place d’une typologie de lecteurs (travail achevé dont la synthèse suit) et un temps de mise en place d’outils didactiques ayant pour objectif d’améliorer les compétences des lecteurs (travail à venir ?). Quatre écrits : – les médiations textuelles pour lire des documentaires (CE1), expérithèque – le carnet de lecteur, mise en place et appropriation (CE1), expérithèque – étude des comportements des lecteurs face à un livre interactif sur cd-rom (CM1), expérithèque – des aides à la lecture longue (CM2), expérithèque

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