En fin d’année 2006–2007, lors d’une réunion avec l’ensemble de l’équipe éducative, nous avons débattu de plusieurs sujets, entre autres, comment éviter des classes où il y a une concentration de problèmes de discipline et de travail.
L’idée est venue de pouvoir moduler la composition des classes afin d’éviter le développement d’un mauvais esprit de travail et de comportement qui ne cesse de croître tout au long de l’année scolaire. Nous avons alors proposé d’aligner les emplois du temps de trois classes de quatrième que l’on devinait difficiles, sur les heures de français et de mathématiques afin de pouvoir modifier les groupes classes dans ces matières au cours de l’année.
Dans ce
dispositif, en
mathématiques, nous avons harmonisé :
– la progression (élaborée par les professeurs en fin d’année avec le concours de l’inspecteur de mathématiques),
– les coefficients pour les différentes évaluations,
– les devoirs « maison », proposés toutes les 2 semaines,
– les devoirs surveillés.
Les mêmes compétences sont évaluées lors des interrogations, les devoirs sont donnés aux mêmes dates, les mêmes barèmes sont utilisés pour les évaluations.
En
français nous avons établi une progression commune. Nous avons fixé pour chaque séquence des compétences à acquérir en langue et en lecture, la préoccupation majeure étant la suivante : quelles que soient les difficultés rencontrées dans les différents groupes, quelle que soit la façon d’aborder ces difficultés, il est nécessaire qu’à la fin de l’année, l’ensemble des élèves concernés ait travaillé sur tout le programme de quatrième.
Il a également fallu harmoniser le vocabulaire employé, et parler d’une même voix pour tout ce qui concerne la langue (terminologie grammaticale), la lecture (le schéma narratif, rythme du récit), mais aussi s’accorder sur les barèmes, les types de devoir ainsi que leur fréquence.
Expérithèque
Voir les bilans du prolongement de cette action en 2008-2009
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