La posture d’aide du maître et la lisibilité des démarches et dispositifs d’aide au service de l’intégration de l’aide aux élèves dans le quotidien de la classe.
Il s’agit de penser
l’aide au quotidien pour une intégration dans les routines de classes :
– Comment rendre
lisible l’utilité de l’aide et l’aide elle-même pour chacun des acteurs (élèves et enseignants) ?
– Comment
articuler les aides avec la vie de la classe ?
– Quels indicateurs d’
efficacité de l’aide repérons-nous ?
– Quels critères de
pertinence entre difficulté repérée, type d’aide et nature de la réponse proposés ?
Une nécessité : assurer la lisibilité de l’aide. L’aide est bien comprise des élèves grâce à un travail en amont sur le plan de la lisibilité : clarté dans l’emploi du temps, clarté dans les consignes de travail, cahier d’autonomie…
Le travail de la recherche a consisté à clarifier les pratiques d’aide existantes et à en expérimenter de nouvelles : temps d’aide quotidien, entraide inter-classe, atelier d’aide le mardi, corrections individualisées, travail en autonomie, groupes de niveaux et de besoins, aide en ligne et, particulièrement développé, tutorat entre élèves dans la classe et inter-classes.
Quelques questions au cœur de la réflexion : quelles articulations programme / mise en situation de réussite des élèves et enseignement disciplinaire / activités transversales d’aide ? Quel profit tirent des moments d’aide les bons élèves ? Quelle est l’efficacité de l’aide aux élèves en difficulté lourde ?
Le bilan présente :
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des situations concrètes. Par exemple p. 10 :
le lundi, ma leçon de mathématiques des CE2 porte sur les partages, l’exercice d’application, réalisé le jour même, montre que trois élèves n’ont pas compris comment procéder. Je dispose, pour régler ce problème, de la palette suivante de réponses…
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des corrections devant être un outil d’aide pour l’élève (p. 24 et annexe 1).
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des outils comme les feuilles affichées au tableau qui indiquent les aides demandées. La confiance s’installe, entre l’élève, qui sait que sa demande obtiendra réponse, et l’enseignant. Le bilan insiste sur l’aspect concret des outils utilisés : de l’organisation matérielle dépend la réussite, en terme d’efficacité, autrement dit de rendement, des dispositifs (p. 25).
– au moment où il vise les cahiers,
le maître précise ce qui sera corrigé seul, ce qui nécessitera une aide (p. 30).
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les fiches descriptives pour le repérage et l’identification des différents types d’aide sont présentées (p. 31 et annexe 1).
Le bilan apporte des réponses à de nombreuses questions sur l’aide :
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comment intégrer l’aide au quotidien dès la conception des séquences et dans les actions quotidiennes des maîtres ?
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comment ne pas laisser l’élève seul face aux apprentissages (p. 32) ?
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comment gère-t-on le fait que les élèves participant à un groupe de soutien ne font pas ce que les autres font pendant ce temps (p. 33) ?
Les enseignants réalisent chaque fois que possible une exploitation a posteriori, dans le cours de la classe ordinaire, des travaux réalisés lors d’un moment d’aide spécifique. Les cinq capacités clés au service d’une véritable posture d’aide (enseignant) sont décrites (page 43).
L’aide n’est pas conçue sous le seul angle de la remédiation a posteriori : après un travail l’enseignant examine avec précision les difficultés des élèves et met en place une reprise avec certains d’entre eux. En collège, ce principe est souvent poussé à l’extrême avec des heures ajoutées à l’emploi du temps des élèves. A Benney les enseignants n’ont eu de cesse de développer ou imaginer des solutions alternatives à cette aide a posteriori : alternative du côté de la réflexion didactique avec la nécessité de repenser la façon d’introduire ou de travailler certaines notions, alternative dans les modalités pédagogiques avec la gestion des corrections des cahiers et l’utilisation du cahier d’autonomie, alternative dans l’acceptation du « lâcher prise » pour faire aider certains élèves par leurs pairs à l’occasion du tutorat… (p.44)
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Le bilan
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L’expérithèque
Un complément précieux :
le site du groupe D.D.A.I. de l’I.U.F.M. de Lorraine qui a travaillé de 2000 à 2004 sur les
Démarches et Dispositifs d’Aide Individualisée.
Documents joints