L’action permet aux élèves de rédiger chez eux des dissertations sur des sujets d’économie au baccalauréat, et de s’auto-évaluer collectivement grâce à un questionnaire détaillé accompagné d’un barème.
L’utilisation d’internet permet à chaque élève de poster un devoir sur un site qui centralise les copies, puis de se reconnecter après correction du sujet en classe, pour télécharger cinq copies anonymes et les évaluer selon les critères du barème. Chaque copie est ainsi corrigée anonymement par cinq correcteurs différents. Le professeur dispose d’un accès particulier au système pour contrôler la qualité de la correction, et valider ou modifier la note attribuée à chaque copie. Le barème repose sur 22 critères d’évaluation. Des exemples de copies et la liste des critères d’évaluation sont présentés.
Au cours de l’année scolaire 2000-2001, deux classes de terminale ES, soit 61 élèves, participent à l’expérience d’utilisation d’internet pour une auto-évaluation collective de devoirs.
Quels sont les objectifs de l’action ? Dans la perspective immédiate du baccalauréat, le but premier est de conduire les élèves à s’approprier les critères d’évaluation d’une dissertation à l’examen.
Toujours en vue du bac, il s’agit plus généralement d’aider les lycéens à maîtriser la forme écrite de l’épreuve. A raison d’un par trimestre, ces devoirs à la maison offrent une possibilité d’entraînement supplémentaire, indépendamment du rythme de correction par l’enseignant des devoirs surveillés traditionnels. Le champ des sujets approfondis par les élèves est aussi rendu plus large.
Au-delà de la préparation au baccalauréat, il s’agit de former à l’esprit critique par l’acquisition de la démarche dialectique, couramment utilisée dans la méthode de la dissertation. L’exercice d’une citoyenneté démocratique active suppose la capacité à examiner un problème selon des points de vue différents. Ce projet offre aux élèves une occasion supplémentaire d’intérioriser cette démarche, avec un support différent de la copie traditionnelle sur papier.
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L’expérithèque
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