Témoignage : la préparation mentale, une stratégie de remédiation et de lutte contre l’échec scolaire

POURQUOI J’EN SUIS ARRIVÉ LÀ ?

ou quelques éléments pour comprendre ma démarche sans “langue de bois”.

— Mon parcours de formation :
professeur d’EPS j’ai commencé ma carrière en 1980 dans les Vosges. J’ai débuté, il y a plus de 17 ans, par une formation complète en sophrologie à l’époque où cette pratique avait “pignon sur rue” dans le monde sportif, jusqu’au sein de l’INSEP (Institut National des Sports et de l’Éducation Physique), lieu de formation et d’entraînement
des sportifs de haut-niveau en France, puis j’ai vite perçu les limites de cette méthode. Je me suis, alors, plongé dans les livres du Training Autogène de Schultz, les travaux de Jacobson… cherchant dans toutes les directions à découvrir les fondamentaux, les origines
et les différences entre toutes ces méthodes. J’ai compris que certaines n’étaient que « reprise », « habillage », ou ”plagiat” (?) d’autres méthodes. J’ai donc pris mes distances avec certaines formes de pratiques, pour enfin, les laisser complètement de côté. Je me suis tourné, alors, vers les travaux de la neurobiologie, de la psychologie du sport et ceux relatifs à l’apprentissage moteur qui nous offrent de sérieuses références scientifiques pour la compréhension et la validation de techniques de préparation mentale sans avoir besoin
de recourir aux « philosophies », “façon de vivre”, “croyances”, “dogmes”… qui sont immanquablement associés à différentes techniques pour souvent pas grand chose et parfois, le pire. J’ai rejoint tout naturellement la SFPS (Société Française de Psychologie du Sport)… Je suis actuellement accrédité en tant qu’intervenant en psychologie du sport et je souscris pleinement aux idées, travaux et missions de cette société savante (dans le sens noble du terme).

— Mes interventions :
et bien, j’ai commencé en tant qu’enseignant d’EPS (éducation physique et sportive) comme tous mes collègues, à proposer des exercices en fin de cours à mes élèves ou en milieu de séance de sport. Puis d’années en années, j’ai proposé des séances complètes, des cycles complets au même titre que l’on enseigne un sport, une discipline ou une matière scolaire. J’ai animé des ateliers au sein de l’association sportive (UNSS) et aussi formé des collègues pendant 3 ans en tant que formateur académique. J’ai participé à la formation de praticiens d’hôpitaux psychiatriques dans le cadre de préparation à la retraite du personnel, assuré l’entraînement mental d’équipes de jeunes de haut-niveau sur plusieurs années et dans différentes disciplines sportives… pour enfin aborder l’aide aux élèves en décrochage scolaire. Ce travail est soutenu depuis 2003 par le PASI (Pôle Académique de Soutien à l’Innovation de l’académie de Nancy-Metz). J’ai donné une conférence à Lille en 2007 pour l’AEEPS (Association des Enseignants en EPS), présenté une communication scientifique au congrès de la SFPS de Dijon en 2006, rédigé un article pour la Revue EPS N° 310, nov-déc 2004

— Ma démarche :
tout d’abord, je ne fais pas de la relaxation en tant que telle, mais de l’intervention en psychologie du sport, plus connue sous l’appellation de « préparation mentale ». C’est à dire que j’utilise des techniques reconnues scientifiquement, validées pour leur efficacité et
apprises pour être mises en œuvre par les élèves de façon autonome et en situations de crise. Je réalise – et fais réaliser par le psychologue conseiller d’orientation scolaire – des pré et post-tests afin de vérifier, pour chaque groupe, les résultats de mes interventions et je respecte une charte éthique afin de rester dans le strict cadre de ma mission d’enseignant sans qu’aucun dérapage de quelque sorte ne soit possible. Enfin, j’ai abandonné – et suis très critique envers – toutes ces pratiques qui prétendent : “Reconnecter notre corps et notre esprit… Toucher à l’absolu… Résoudre tout vos problèmes…” et ces méthodes qui ne reposent sur aucune donnée scientifique, ou pire, utilisent de fausses affirmations pseudo-scientifiques pour se donner une illusion de respectabilité.
Bien évidemment, je ne me pose ni en défenseur d’une pensée unique – chacun fait ce qu’il entend faire, suivant ses convictions profondes – ni en détenteur d’une quelconque vérité, qui d’ailleurs n’existe pas. Je souhaite juste, présenter mon travail avec sa particularité, ses fondements, ses valeurs et son éthique sans qu’à aucun moment une quelconque confusion ne soit possible sur ce point.

Alain Fouchet
Mai 2007

Consultez le bilan 2003/2004.
Consultez le bilan 2004/2005.
Consultez le bilan 2005/2006.
Ce qu’ils en disent.

Consultez l’Expérithèque