La conceptualisation de l’écrit par les élèves de G.S. et de C.P. ; quelles interactions d’aide mettre en place pour la faciliter ?

Dans les activités proposées en classe et supposées jouer un rôle directement ou indirectement dans l’« entrée dans l’écrit », le faire est très présent. Ce faire est rarement accompagné de verbalisation par l’élève : en fait, les interactions avec l’enseignant se réduisent souvent à un guidage oral de la tâche par ce dernier. Cette guidance se fait pas à pas et masque les difficultés. La mutualisation est aussi très rare : les élèves parlent peu autour d’une tâche. Or le faire peut être formellement réussi sans qu’il repose sur une appréhension correcte des concepts impliqués comme objectifs dans l’activité. Pour permettre à l’enseignant de s’interroger sur la conceptualisation de l’écrit par l’élève et de mettre en place une relation d’aide effective pour la favoriser, il importe de créer des situations où l’élève apprenne à parler ce faire. Verbaliser le faire, aider à sa verbalisation, favoriser la mutualisation des verbalisations à propos du faire doit permettre aux enfants d’auto-évaluer leurs prestations, d’amender leurs stratégies en améliorant leur compréhension des concepts impliqués. Comment mettre en place des situations y conduisant où des connaissances soient réellement en activité ? Trois exemples : – LA REALISATION D’UN ALBUM EN GRANDE SECTION : UNE ACTIVITE A QUESTIONNER. Les pistes d’observation de la séquence proposée privilégient la question de la conceptualisation par les élèves des notions de livre, de page, de titre, d’auteur, toutes présentes dans cette séquence. Quels sont les problèmes que les enfants manifestent et comment ? A propos de quelles notions ? L’enseignante perçoit-elle ces problèmes ? Quelle est leur origine ? Quels autres problèmes non manifestés peut-on supposer ? Anne Leclaire-Halté, IUFM de Lorraine, CELTED avec la collaboration de Denise Maire, école maternelle du domaine fleuriREALISATIONS D’ABECEDAIRES : DIFFICULTES OBSERVEES, CONSEQUENCES DIDACTIQUES. J’analyse des moments de classe, révélateurs de difficultés chez les élèves, pris dans un ensemble complexe de situations didactiques bâties en réseau autour du projet de réaliser des abécédaires. Ce projet a été mené en 2002/2003 et, fort de ce que j’avais appris lors de la première mise en œuvre, renouvelé en 2003/2004. Mireille Delaborde, Ecole maternelle Saint-EucaireLA DATE, UNE ACTIVITE QUOTIDIENNE : ENTRE RITUEL ET ACTIVITE REFLECHIE. Nous interrogeons l’activité scolaire collective quotidienne d’affichage de la date, à l’école maternelle. Communément, cette activité est désignée par l’expression de «  faire la date  ». Elle définit la tâche plus comme un enchaînement de gestes sur du matériel qu’en référence aux apprentissages qu’elle permet. Nous observons trois ensembles de ces supports fonctionnant en système dans trois classes. Mireille Delaborde, Ecole maternelle Saint-Eucaire et Olivia Spitaleri, Ecole maternelle les peupliers, MetzLe bilanL’expérithèque

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