Dans le cadre du projet européen SOCRATES nommé
« GRID » (Growing Interest in the Development of teaching science), plusieurs actions sur l’enseignement des sciences sont décrites. Ce projet qui concerne des établissements scolaires de plusieurs académies est coordonné en France par
le Pôle Universitaire Européen de Lorraine (PUEL); Philippe Leclère, enseignant à l’Institut National Polytechnique de Lorraine, chargé de projets au PUEL a coordonné ces bilans.
Précisons le contexte : la désaffection des jeunes pour l’enseignement scientifique fait l’objet d’une attention particulière du ministère de l’éducation nationale et de la recherche au plan national. Cette tendance préoccupe également les instances éducatives aussi bien au niveau européen que mondial. Cette étude doit permettre de répertorier puis analyser le plus grand nombre possible d’initiatives et de dispositifs actuellement mis en place dans les écoles primaires ou secondaires afin d’accroître l’attrait de l’enseignement scientifique.
Les partenaires du Pôle Universitaire Européen de Lorraine (PUEL) dans ce projet, Anglais, Belges, Finlandais, Hongrois, Irlandais et Italiens, se sont réparti l’ensemble des pays européens. Cela doit permettre d’avoir une vue très large de ce problème au niveau de l’Europe.
La finalité de ce projet est de mettre à la disposition du plus grand nombre d’enseignants des pratiques pédagogiques éveillant l’intérêt des élèves pour les sciences et la technologie, des exemples de réussite d’actions de sensibilisation des jeunes aux métiers de la science et de la technologie et d’orientation vers les voies scientifiques et technologiques. Ce projet se situe dans la logique de l’action « Sciences à l’École » mise en œuvre au cours de l’année 2005.
–
L’expérithèque
Les actions françaises accompagnées par le PUEL :
–
La Main à la Pâte : un événement à l’école maternelle. Il s’agit pour les moyens et grands (4-5 ans) d’accueillir les CP (6 ans), les anciens élèves, et de leur montrer tout ce qui a été fait dans le jardin de l’école. C’est le résultat d’un mois de préparations. Ecole maternelle Berniolle, Sainte-Savine. Professeur : Isabelle Vasseur.
Une séquence filmée illustre l’action.
–
A l’école primaire, un cours d’électricité (les circuits) dans une classe de CM1-CM2 (cycle III, élèves de 9-10 ans). Ecole d’application des Trois-Maisons, Nancy 54. Professeur : Dominique Tiberi.
Une séquence filmée illustre l’action.
–
A l’école primaire, travailler la démarche scientifique et le questionnement à partir de la découverte d’un milieu naturel avec la Maison de l’environnement du Conseil général de Meurthe-et-Moselle.
Avec la participation des écoles des Trois-maisons (Nancy) et Marcel Pagnol (Villers-lès-Nancy) : CE2 et CM1. La thématique choisie est l’inventaire des amphibiens sur le site de Bellefontaine (54).
Une séquence filmée illustre l’action.
–
Au collège : la réalisation par des élèves de troisième de quatre conférences, grand public, dont la vocation est de faire comprendre les enjeux et le fonctionnement du réacteur ITER (International Thermonuclear Experimental Reactor), ainsi qu’un DVD des conférences afin de le diffuser dans des établissements scolaires. Des travaux ont lieu dans les centres de recherche avec les chercheurs. Collège du Roy d’Espagne, Marseille. Professeur : François Larue, sciences physiques.
Une séquence filmée illustre l’action.
–
Au lycée : destinée à faire acquérir aux élèves une culture scientifique, l’option « Sciences » a pour objectifs de rendre les élèves plus autonomes, de leur apprendre à chercher sur des problématiques propres à chaque matière, de faire appel à leur imagination, de développer leur créativité… L’option destinée aux élèves motivés par les études scientifiques vise aussi les élèves curieux qui souhaitent développer leurs qualités d’imagination et de créativité. Lycée Mas de Tesse, Montpellier, Jean-Pierre Richeton, professeur de mathématiques.
Une séquence filmée illustre l’action.
Documents joints
