Intégrer autrement des comportements agressifs d’élèves dans la vie d’un établissement scolaire

Le projet « intégrer autrement des comportements agressifs d’élèves dans la vie d’un établissement scolaire » est né dans ce lycée professionnel qui accueille un public en difficulté (difficultés scolaires, familiales, sociales…). En effet, la vie de l’établissement et le temps de formation sont émaillés de conflits répétitifs ; mauvaise ambiance, insultes banalisées et violences physiques et verbales en sont les conséquences. La réponse institutionnelle scolaire est par ailleurs souvent celle de la sanction répétitive et inefficace à l’égard de l’élève. Alternative à la sanction, le projet s’inscrit dans une démarche préventive et comportementaliste. L’idée est de tenter d’agir sur le comportement agressif même de l’élève, en l’amenant à prendre conscience de son comportement violent et inadapté. Cette prise de conscience suppose au préalable que l’élève puisse se connaître (travail sur l’image de soi, sur ses limites, confiance, estime de soi). L’usage de la parole (médiation systématique avec un adulte extérieur de l’établissement), du corps et de l’expression artistique (sublimation possible d’un comportement violent), sont ainsi les principales « entrées » pour tenter d’amener l’élève vers cette prise de conscience. Le projet à destination des élèves « entrants » (3 DPG, 1 CAP, 2 BEP, 1 BAC PRO) se déroule de septembre 2005 à mai 2006 et s’articule autour de deux grands axes : – les « actions préventives » aux comportements agressifs, – les « actions visant la connaissance de soi », la gestion de l’agressivité et sa transformation (sublimation) possible. Plusieurs membres de l’équipe éducative (professeurs de français, professeurs principaux, CPE, AS, COP, documentaliste, professeurs d’enseignements artistiques, agents…), ainsi que des intervenants extérieurs (CMP…) sont impliqués dans le projet, dont l’objectif est de réduire les situations conflictuelles et de faire acquérir des repères sociaux à des élèves en difficulté (apprendre à se socialiser, favoriser l’intégration, apprentissage de la tolérance…) et donc de « mieux vivre ensemble » au sein d’une communauté scolaire. – Le bilanLes annexesL’expérithèque

Documents joints