Les acteurs de l’action sont en priorité les élèves :
l’atelier leur propose un rôle actif, voire des responsabilités.
Au Cyber Atelier les élèves sont volontaires et répartis en deux groupes d’une quinzaine d’élèves, de la 5ème à la 3ème, avec des niveaux de performance scolaire très différents et avec autant de filles que de garçons. L’atelier fonctionne de manière hebdomadaire à raison de 2x1h, le lundi et le jeudi.
Pendant cette heure,
les élèves se connectent à internet et travaillent à atteindre leur objectifs : recherche de sites d’artistes, contact avec des artistes, travail en ligne avec des artistes.
Les journées banalisées sont l’occasion de mettre en place des situations d’immersion complète. Durant ces journées, artistes, élèves et personnels enseignants s’organisent librement et peuvent circuler librement dans l’établissement. Nous essayons de prévoir plusieurs rencontres avec les artistes. Nous banalisons également une semaine ou deux pendant laquelle l’artiste intervient. Nous diversifions les types de rencontres, en petit groupes avec des élèves volontaires, en amphi devant un public plus nombreux, ou dans les classes avec l’accord des professeurs.
Chaque année l’atelier se termine par une action spectaculaire,
une performance publique, une exposition.
Dans le cadre du Cyber Atelier nous avons organisé une
rencontre inter-établissement réunissant des élèves volontaires de deux collèges. L’atelier s’est achevé par une performance collective autour du thème de la « peur ».
Une des dimensions singulières de ce type d’atelier est
la création en réseau. Les artistes ainsi que les oeuvres tirent leur particularité du support qu’elles emploient. Tout sur le réseau n’est pas de l’art, il y a une multitude de contenus divertissants sans qu’ils puissent être considérés comme d’authentiques créations artistiques. Nous élaborons avec les élèves des grilles de lectures pour pouvoir faire la distinction entre une « oeuvre d’art » et une « oeuvre de divertissement ». Cet aspect n’est pas facile à aborder et nous nous limitons souvent à un de ces points en fonction de l’oeuvre de l’artiste. Par exemple avec Antoine Moreau, nous nous sommes beaucoup penchés sur la question de « l’auteur », le droit moral, le droit patrimonial etc. Avec Nicolas Frespech, nous avons abordé la question du rapport entre le « commanditaire » et « l’artiste ».
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